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Foire aux
questions

Les produits SOY sont distribués en exclusivité dans les magasins biologiques et sur les sites de vente en ligne partenaires

Un flexitarien est une personne limitant volontairement sa consommation de produits carnés. Les raisons de ce choix peuvent être liées à des questions environnementales, des questions de santé, ou au bien-être animal. Un flexitarien est donc un végétarien qui s’autorise de la viande de temps à autres.

Concernant la quantité de tofu que vous devez consommer afin de couvrir vos besoins en calcium, nous vous précisons que 100 g de Tofou SOY couvrent 19% des A.J.R. (mentionné sur l’emballage). Pour couvrir 100% des besoins, et en ne consommant pas d’autres produits enrichis en calcium, il faudrait donc manger 500 g de tofu par jour, ce que nous ne vous conseillons pas car tout régime équilibré repose avant tout sur la diversité des aliments consommés… Vous pouvez compléter votre apport calcique grâce à des eaux minérales naturellement riches en calcium

La graine de soja, comme de nombreux autres végétaux (légumes secs, pommes, oignons…), contient des isoflavones. Les isoflavones font partie de la famille des phytoestrogènes et présentent une analogie structurale avec les œstrogènes de notre organisme. C’est pourquoi les scientifiques se sont légitimement interrogés sur les effets des isoflavones sur la croissance, le développement pubertaire de l’enfant et la fertilité à l’âge adulte.

A ce jour, de nombreuses études ont prouvé que, mis à part leurs noms très similaires, les œstrogènes et les phytoestrogènes ont des propriétés très différentes.

Pour commencer, les œstrogènes sont propres au règne animal et obtenus à partir du cholestérol, lui-même totalement absent des végétaux. A l’inverse, les isoflavones (ou phyto-œstrogènes) sont exclusivement synthétisés par les plantes. D’un point de vue biologique, les isoflavones ont une activité oestrogénique 1000 fois plus faible que les œstrogènes !

En 2005, l’agence nationale de sécurité des aliments (anses), avait proposé une limite d’apport quotidien de 1 mg d’isoflavones par kg de poids corporel et par jour. Par exemple, pour une femme de 60 kg, cela correspond à 60 mg par jour. La teneur en isoflavones dans les aliments au soja est tout à fait compatible avec cette recommandation de l’anses. En effet, la teneur en isoflavones est de l’ordre de 10 mg pour 100g dans les desserts, 10 à 15 mg pour 100 ml dans les boissons et 25 à 35 mg pour 100g dans les produits Traiteur (tofus, galettes végétales, …). Dans le même rapport, les experts de l’anses avaient également reconnu un réel intérêt nutritionnel à consommer 1 ou 2 aliments au soja par jour, quand ils s’intègrent à une alimentation diversifiée et équilibrée. Plus récemment (2015), l’Autorité Européenne de Sécurité Sanitaire (EFSA) a publié un rapport confirmant la sécurité de la prise d’isoflavones chez les femmes ménopausées. Ce rapport conclut qu’il n’y a pas de risque accru de cancer du sein ni d’effet sur la densité de la poitrine, des idées reçues longtemps répandues. Pas d’effet non plus sur l’épaisseur endométriale ni sur les tissus au niveau de l’utérus au bout de 30 mois avec 150mg d’isoflavones par jour, ce qui est bien-au-delà des apports possibles par une consommation régulière d’aliments au soja. A titre d’exemple, cela équivaut à plus de 15 desserts au soja par jour !

D’après les études épidémiologiques, les populations qui consomment traditionnellement du soja (en Asie) présentent un risque moins élevé de développer certains cancers comme le cancer du sein chez la femme (Youn HJ et Han W, 2020 ; Wei Y et al., 2020) ; une réduction significative du risque de cancer du sein d’environ 30% a pu être observée en particulier si la consommation de soja commence à l’adolescence (Nagata et al., 2014).

Lorsque les femmes asiatiques migrent vers les pays occidentaux et abandonnent leur alimentation traditionnelle et changent de mode de vie, elles perdent alors l’effet protecteur vis-à-vis du cancer du sein.

Dans son rapport de 2005, l’Afssa avait reconnu l’intérêt du soja dans une alimentation équilibrée et son effet protecteur chez les femmes asiatiques. Toutefois, cet effet protecteur n’est pas confirmé chez la femme occidentale, pour laquelle l'anses concluait néanmoins que la consommation d’aliments au soja, conformément aux recommandations (pas plus d’1 mg d’isoflavones par kg de poids corporel par jour) et dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain, n’augmente pas le risque de survenue du cancer du sein.

Par ailleurs en 2015, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a réalisé une revue systématique de la littérature pour évaluer l’existence d’une association entre la consommation d’isoflavones par les compléments alimentaires et des effets défavorables sur 3 organes clés (sein, utérus, thyroïde), chez la femme en période de ménopause. Elle conclut que les données scientifiques disponibles ne mettent pas en évidence un lien défavorable entre la consommation d’isoflavones et le risque de cancer du sein.

Il est évident que le jus de soja n’est pas adapté à l’alimentation des enfants de moins d’un an, mais c’est également le cas du lait de vache. L’idéal pour l’alimentation d’un nourrisson reste l’allaitement maternel ou les préparations 1er âge. Ces dernières sont les seules qui, par leur composition, répondent parfaitement aux besoins nutritionnels des jeunes enfants. Elles doivent se conformer à des exigences réglementaires particulièrement strictes.
La période de diversification alimentaire débute généralement à partir d’un an. C’est à ce moment-là que l’on commence à introduire progressivement les aliments de consommation courante.
Il n’y pas de contre-indication à intégrer des aliments à base de soja, tant que l’on applique la règle valable pour tous les aliments : une introduction progressive, en quantité modérée et dans le cadre d’un régime varié et équilibré.
Pour les enfants de plus de 3 ans, les aliments à base de soja peuvent jouer un rôle pour une alimentation équilibrée : ils sont source de protéines de bonne qualité et d’acides gras essentiels, tout en étant pauvres en graisses saturées. La recommandation qui s’applique alors est celle de ne pas dépasser 1mg d’isoflavones / kg poids corporel / jour.

Les « pousses de soja » ou « germe de soja » que l’on trouve souvent dans la cuisine asiatique (rouleaux de printemps, woks, salades, etc.) sont en fait des pousses de haricots mungo qui n’ont rien à voir avec le soja jaune utilisé pour la préparation des aliments à base de soja (tofu, galettes, boissons, etc.).

En effet, les graines de soja et les pousses de soja sont des aliments bien différents, mais pourtant souvent confondus